L’encéphalite à tiques est due à un virus transmis à l’homme notamment par la piqûre d’une tique infectée. Deux sous-types de virus peuvent infecter l’être humain, de préférence le système nerveux. Après une incubation d’une à deux semaines, la maladie débute brutalement comme une grippe.
Symptômes :
Soit comme une grippe avec de la fièvre, des maux de tête et des frissons, soit comme un syndrome méningé bénin. La gravité clinique diffère selon le sous-type viral en cause mais peut entraîner des séquelles à long terme.
Diagnostic :
Le diagnostic repose sur la recherche des anticorps spécifiques, dans le sérum et le liquide céphalo-rachidien.
A quelle période de l’année ?
Essentiellement du printemps à l’automne.
Les tiques sont généralement associés à la maladie de Lyme, nonobstant elles peuvent porter d’autres bactéries et virus comme l’encéphalite à tiques. On peut aussi être infecté à partir d’un lait cru contaminé ou d’un de ses dérivés, notamment avec du lait de chèvre, de brebis ou de vache. Mais cette modalité de transmission est beaucoup plus rare.
De nombreux cas sont signalés en Europe. Depuis 2021 cette maladie doit être obligatoirement déclarée en France. Cela permet à Santé publique France d’établir un bilan.
Il n’y a pas de traitement spécifique et le traitement est strictement symptomatique.
C’est la raison pour laquelle la vaccination contre l’encéphalite à tiques est recommandée chez les personnes résidant dans des zones où sévit la maladie et chez les voyageurs adultes et enfants exposés. Elle diminue le risque individuel de contracter la maladie. Mais quelle que soit la variété virale la maladie est plus sévère chez l’enfant que chez l’adulte
Conclusion:
Les résultats montrent que les zones à risque s’étendent, que la maladie est en augmentation ainsi que la période de transmission du virus.
Vous pouvez consulter le lien ci-dessous pour vérifier les zones à risque en France.