C’est quoi ? C’est un financement participatif via des plateformes internet
Comment ? Sous forme de :
- dons,
- ou entrer dans le capital de petites et moyennes entreprises (PME)
- ou à prêter de l’argent à des entreprises
- ou prêter de l’argent à des particuliers.
Succès : Selon le baromètre de l’association Financement Participatif France, les plateformes françaises sont passées de 152 millions d’euros à près de 300 millions d’euros.
Problèmes : Les escrocs ont vite investi le marché car le mécanisme est très simple. Il suffit d’un intermédiaire en ligne, souvent une simple adresse mail, sans mention de site Web qui vous propose un crédit à des conditions attractives, sans apport exigé, sans conditions de revenus, à l’aide de faux témoignages et une réponse sous 24 h qui s’avère toujours positive. C’est à ce moment que les escrocs demandent au client de verser des frais de dossier de plusieurs centaines à plusieurs milliers d’euros, de préférence par mandat cash avant de se volatiliser.
Comment se protéger ? Il faut toujours :
- vérifier le numéro de Siren
- ou le Siret d’inscription au RCS de la société gérant le site,
- ou passer par des plateformes spécialisées agrées par l’Autorité de contrôle prudentiel de régulation.
FOREX ou l’arnaque à l’échelle industrielle, l’UFC dénonce !
L’Autorité des marchés financiers (AMF), la Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF), l’Autorité de contrôle prudentiel et de régulation (ACPR) et le parquet de Paris ont lancé fin mars une alerte commune. Le bilan qu’ils ont dressé en commun lèverait les derniers doutes, s’il en subsistait. Les sites non régulés de spéculation sur les devises (Forex), ainsi que les sites d’options binaires, constituent une gigantesque arnaque.
La liste noire des sites non autorisés établie par l’AMF et l’ACPR comprenait quatre noms en 2010, ils sont 360 aujourd’hui ! Même les sites agréés sont à déconseiller. Selon une étude de l’AMF, sur quatre ans, 90 % de leurs clients avaient perdu de l’argent.
L’AMF se dit désormais convaincue « que l’accès même des particuliers à ces outils très spéculatifs est dangereux ». Son président, Gérard Rameix, demande à ce que la publicité en ligne leur soit interdite, qu’ils soient agréés ou non. Les interdire purement et simplement serait encore plus simple, mais c’est une décision qui doit se prendre au niveau européen.
Que choisir du 7/04/2016