Les anti-inflammatoires tels que l’ibuprofène et autres médicaments de cette famille « pourrait être un facteur d’aggravation », a averti le ministre de la Santé Olivier Véran sur son compte Twitter. La Direction générale de la santé signale également des « événements indésirables graves liés à l’utilisation des AINS » chez des patients ne présentant pas de facteur de risque particulier.
En cas de symptômes, le traitement de choix reste le paracétamol (nom de marque : Doliprane, Efferalgan, Dafalgan, etc.). Dans ce cas, la dose à ne pas dépasser est de 60 mg par kilo par jour ou 3 grammes par jour.
Mais les personnes suivant déjà un traitement anti-inflammatoire, corticoïde par exemple, ne doivent pas l’interrompre sans avis de leur médecin.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens à éviter en cas d’infection (virale ou bactérienne)*
Dénomination commune internationale (DCI :
- Acide tiaprofénique ( nom de marque : Surgam, Flanid )
- Acide méfénamique ( nom de marque : Ponstyl )
- Acide niflumique ( nom de marque : Nifluril )
- Alminoprofène ( nom de marque : Minalfène)
- Diclofénac ( nom de marque : Flector, Voltarène )
- Fénoprofène ( nom de marque : Nalgesic )
- Flurbiprofène (nom de marque : Antadys, Cebutid, Strefen )
- Ibuprofène ( nom de marque : Advil, Antarène, Nurofen, Spedifen, Upfen )
- Kétoprofène ( nom de marque : Bi-Profenid, Profenid, Ketum, Toprec )
- Naproxène ( nom de marque : Apranax, Naprosyne )
* D’autres formes non listées ici existent (suppositoire, collyre, gel, etc.). Elles ne sont pas concernées par cette alerte de l’ANSM.
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