Signes d’infarctus: le 15 c’est compris
Cela a déjà été dit et répété maintes fois et pourtant….50°/. des français réagissent encore mal devant une douleur thoracique. Il faut appeler le 15, pas son médecin généraliste, pas SOS médecin, pas son cardiologue, mais le 15.
Ce geste, qui doit être systématique quand les douleurs à la poitrine sont ressenties, n’est pas encore rentré dans les moeurs selon les résultats de l’observatoire : Stent for Life.
La sociéte française de cardiologie rappelle donc les réflexes à adopter. Les signes révélateurs d’un infarctus s’expriment par une douleur intense, serrant la poitrine » en étau » pouvant se propager jusqu’aux mâchoires, dans le bras gauche, ressentie la nuit ou au repos, et durant plusieurs heures.
Que faire ? « Composez le 15 » puis s’allonger ou s’asseoir, rester immobile en attendant l’arrivée des secours, s’assurer que l’on peut ouvrir la porte, ne plus se servir de son téléphone pour pouvoir être appelé par les services de secours, envoyer quelqu’un chercher un défibrillateur automatique s’il y en a un disponible à proximité.
Les résultats de cet observatoire interpellent aussi les professionnels de santé. La prise en charge des personnes victimes d’un infarctus n’est pas toujours optimale. Près d’un tiers d’entre elles n’est pas encore conduit directement dans un centre de cardiologie interventionnelle, laissant se perdre ainsi un temps précieux. Dommage ! Entre le moment où la douleur est ressentie et celui où l’artère coronaire responsable de l’infarctus est revascularisée, chaque minute compte.
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